MARIANNE
VON HIRTUM
DANS CES CHAMBRES
Dans ces chambres
le
miel matinal me pénétrera
car
ce sont chambres de l’esprit
Me
parvient cependant la douceur
d’hélice
de tes cheveux blonds
Sous
la vitre opaque je sais
danser
des neiges :
aussitôt
me découvre
bête
à tout dire
Qu’elle
s’approche la jeunesse des chiffonniers
qu’aurez-vous
à me reprocher
—
pas des jaunes sortilèges et peu d’espoir :
j’écoute
jouer les gondoles
aux
cordes en saumure de vent
Me
rêve une vie de mammouth
en
feuilles plus dures
que
les trois pierres de notre amour
Si
tu n’as plus un mot à dire
viens
partager ma solitude cylindrique
où
petites filles nous ferons la ronde
Je
peux bien refermer les mains
sur
ton corps de femme :
sera
la plus aimée la tête de triangle
couchée
entre les seins
Je
suis la bête qui peut tout faire
ce
matin
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