Παρασκευή 8 Απριλίου 2011

ΜΩΡΙΣ ΡΟΛΛΙΝΑ!




MAURICE ROLLINAT (1846-1903)


LE FOU


Je rêve un pays rouge et suant le carnage,
Hérissée d' arbres verts en forme d' éteignoir,
Des calvaires autour, et dans le voisinage
Un étang où pivote un horrible entonnoir.

Farouche et raffolant des donjons moyen âge,
J'irais m'ensevelir au fond d'un vieux manoir :
Comme je humerais le mystère qui nage
Entre de vastes murs tendus de velours noir !

Pour jardins, je voudrais deux ou trois cimetières
Où je pourrais tout seul roder des nuits entières ;
Je m'y promènerais lugubre et triomphant,

Escorté de lézards gros comme ceux du Tigre.
--Oh ! fumer de l'opium dans un crâne d'enfant,
Les pieds nonchalamment appuyés sur un tigre !



Το υλικό της ανάρτησης μάς το έστειλε η εικονιζόμενη φίλη του ιστολογίου κ. Almudena Fernandez.

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