RENÉ
CHAR
MONTAGNE
DÉCHIRÉE
Oh
! la toujours plus rase solitude
Des larmes qui montent aux cimes.
Des larmes qui montent aux cimes.
Quand
se déclare la débâcle
Et qu’un vieil aigle sans pouvoir
Voit revenir son assurance,
Le bonheur s’élance à son tour,
A flanc d’abîme les rattrape.
Et qu’un vieil aigle sans pouvoir
Voit revenir son assurance,
Le bonheur s’élance à son tour,
A flanc d’abîme les rattrape.
Chasseur
rival, tu n’as rien appris,
Toi qui sans hâte me dépasses
Dans la mort que je contredis.
Toi qui sans hâte me dépasses
Dans la mort que je contredis.
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