PAUL VALÉRY
MA NUIT, LE
TOUR DORMANT...
Ma nuit, le
tour dormant de ton flanc pur amène
Un tiède
fragment d’épaule plein, peu
Sur ma
bouche, et buvant cette vivante, dieu
Je me tais
sur ma rive oppose à l’humaine.
Toute d’ombre
et d’instinct amassée à ma peine,
Chère
cendre insensible aux fantômes du feu,
Tu me tiens
à demi dans le pli de ton voeu
O toujours
plus absente et toujours plus prochaine.
Et ce bras
mollement à tes songes m’enchaîne
Don’t je
sens m’effleurer le fluide dessin
De fraîcheur
descendue au velours d’une haleine
Jusqu’à la
masse d’ambre et d’âme de ton sein
Où perdu
que je suis comme dans une mere
Tu respires
l’enfant de ma seule chimère.
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου