MAX JACOB
POÈME
Quand le bateau fut arrivé aux îles de l'Océan Indien, on s'aperçut qu'on n'avait pas de cartes. Il fallut descendre. Ce fut alors qu'on connut qui était à bord: il y avait cet homme sanguinaire qui donne du tabac à sa femme et le lui reprend. Les îles étaient semées partout. En haut de la falaise, on aperçut à de petits nègres avec des chapeaux melon: "Ils auront peut-être des cartes." Nous prîmes le chemin de la falaise: c'était une échelle de corde; le long de l'échelle, il y avait peut-être des cartes! des cartes même japonaises! Nous montions toujours. Enfin, quand il n'y eut plus d'échelons (des cancres en ivoire quelque part), il fallut monter avec les poignets. Mon frère l'Africain s'en acquitta très bien, quant à moi, je découvris des échelons où il n'y en avait pas. Arrivés en haut, nous sommes sur un mur; mon frère saute. Moi, je suis à la fenêtre! Jamais je ne pourrai me décider à sauter: c'est un mur de planches rouges. "Fais le tour", me crie mon frère l'Africain. Il n'y a plus ni étages, ni passagers, ni bateau, ni petit nègre: il y a le tour qu'il faut faire. Quel tour! c'est décourageant.
Quand le bateau fut arrivé aux îles de l'Océan Indien, on s'aperçut qu'on n'avait pas de cartes. Il fallut descendre. Ce fut alors qu'on connut qui était à bord: il y avait cet homme sanguinaire qui donne du tabac à sa femme et le lui reprend. Les îles étaient semées partout. En haut de la falaise, on aperçut à de petits nègres avec des chapeaux melon: "Ils auront peut-être des cartes." Nous prîmes le chemin de la falaise: c'était une échelle de corde; le long de l'échelle, il y avait peut-être des cartes! des cartes même japonaises! Nous montions toujours. Enfin, quand il n'y eut plus d'échelons (des cancres en ivoire quelque part), il fallut monter avec les poignets. Mon frère l'Africain s'en acquitta très bien, quant à moi, je découvris des échelons où il n'y en avait pas. Arrivés en haut, nous sommes sur un mur; mon frère saute. Moi, je suis à la fenêtre! Jamais je ne pourrai me décider à sauter: c'est un mur de planches rouges. "Fais le tour", me crie mon frère l'Africain. Il n'y a plus ni étages, ni passagers, ni bateau, ni petit nègre: il y a le tour qu'il faut faire. Quel tour! c'est décourageant.
Γιώργο καλημέρα, με σύγχισε λίγο η ελληνική απόδοση του ονόματος του ποιητή στην αρχή του κειμένου και συνειρμικά μου ήρθε διαφορετικό.
ΑπάντησηΔιαγραφήΘα μπορούσε να ήταν ΜΑΖ ΞΕΚΟΥΜΠ και το ποίημα να ήταν αφιερωμένο στην τρόικα και σε κάποιους δικούς μας πολιτικ-ούς( άντιδες ).
Σε ότι αφορά το ποίημα το μετάφρασα με το Bing και το διαβάζω. Μετά το αεροπορικό ο Ινδικός, συνειρμικά και πάλι, θυμίζει χαμό και πόνο.
Τι μας κάνουν και που μας παίρνουν τελικά οι λέξεις
Καλημέρα και πάλι
Μιχάλης