PIERRE REVERDY
NOCTURNE
Dans ce soir d'accalmie, les vitres éclairées rient
comme des faux visages. Des grimaces de joie
aux rides de douleur.
Un bruit à contre sens court sous les tentes grises
qui ondulent et claquent sous le vent. Les portes
sont fermées, les murs lourds de sueur dans les
coins plus aigus des façades qui pleurent. Il y a
comme un courant d'air sourd qui pousse vers la
haie des cyprès, émoulus sur la pierre du temps,
qui encadrent le cimetière où le silence sans fêlure
se promène. Tous les yeux sont éteints, tout couve
à l'intérieure des villes sous la terre.
Sur l'écran du ciel noir, au revers de la nuit, les
signes lumineux, en langage secret, tissent le voile
détendu de l'interminable mystère.
comme des faux visages. Des grimaces de joie
aux rides de douleur.
Un bruit à contre sens court sous les tentes grises
qui ondulent et claquent sous le vent. Les portes
sont fermées, les murs lourds de sueur dans les
coins plus aigus des façades qui pleurent. Il y a
comme un courant d'air sourd qui pousse vers la
haie des cyprès, émoulus sur la pierre du temps,
qui encadrent le cimetière où le silence sans fêlure
se promène. Tous les yeux sont éteints, tout couve
à l'intérieure des villes sous la terre.
Sur l'écran du ciel noir, au revers de la nuit, les
signes lumineux, en langage secret, tissent le voile
détendu de l'interminable mystère.
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