Σάββατο 11 Σεπτεμβρίου 2010

ΜΑΛΛΑΡΜΕ!





STÉPHANE MALLARMÉ (1842-1898)


SALUT


Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l'envers.

Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l'avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d'hivers ;

Une ivresse belle m'engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut

Solitude, récif, étoile
A n'importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.




Το υλικό της ανάρτησης μάς το έστειλε η εικονιζόμενη φίλη του ιστολογίου κ. Anna Faris.

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