RENÉ
CHAR
L’AMANTE
Tant la passion m’avait
saisi pour cette amante délectable, moi non exempt d’épanchement et
d’oscillante lubricité, je devais, ne devais pas mourir en sourdine ou modifié,
reconnu des seules paupières de mon amante. Les nuits de nouveauté sauvage
avaient retrouvé l’ardente salive communicante, et parfumé son appartenance
fiévreuse. Mille précautions altérées me conviaient à la plus voluptueuse chair
qui soit. A nos mains un désir d’outre destin, quelle crainte à nos
lèvres demain ?
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