Κυριακή 24 Μαΐου 2009
ΣΕΓΚΑΛΕΝ!
VICTOR SEGALEN (1878-1919)
ATTISEMENT
Si beau, si parfait à l'opposé de l'humain
Que je suis encor, - que nulle de mes paroles
N'atteindra jamais la neuvième des Coupoles
Ni l'espace bas où les lourds génies s'envolent.
Plus haut. Piétinons l'esplanade ordonnancée !
Portons haut le Nombre et les justes tourbillons.
Étreignons le cercle : happons l'azur : assaillons
Plus haut ? sans espoir : il n'y a pas de rayons !
Pour aide voici : les neufs brasiers nous affleurent :
Voici les trois monts et le renouveau des heures :
Recommencement : forte vie intérieure...
Comme eux flamboyons ! dévorons les chairs et sangs !
Il faut s'attiser ; grésiller ; brûler au rouge ;
Pénétrer son coeur du pic de profondes gouges :
Les feux verticaux à travers quoi le Ciel bouge
Portent au niveau de l'horizon plein des vents.
Το υλικό της ανάρτησης μάς το έστειλε η φίλη του μπλογκ κ. Elsa Benitez.
Ετικέτες
ΓΑΛΛΙΚΗ ΠΟΙΗΣΗ,
SEGALEN (VICTOR)
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