Πέμπτη 2 Δεκεμβρίου 2010

ΑΠΟΛΛΙΝΑΙΡ!


GUILLAUME APOLLINAIRE


LA BOULANGÈRE


Boulangère jadis qui respiriez l’amour
   Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
   Remplis par ma gidouille

Mon jeune braquemart allait aux galions
   Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre cul tenon
   Jointés avec addresses

Le foutre ruisselait par la boulangerie
   Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
   Fesses plus bandatives

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