Κυριακή 27 Μαρτίου 2011

ΡΕΜΠΩ!




ARTHUR RIMBAUD


L'IDOLE, SONNET DU TROU DU CUL


Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline,
C'est le tube où descend la céleste praline:
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !



Το υλικό της ανάρτησης μας το έστειλε η εικονιζόμενη φίλη του ιστολογίου κ. Sabina Baal.

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