PAUL VALÉRY
JEANNE, TON CORPS ME SUIT
Jeanne, ton corps me suit. O
mains pleines de Jeanne
O pensée où revient ton silence et ta voix
Et ce mélange d’ombre à l’été qui se fane
Que nous venons de boire au fond mourant des bois…
O pensée où revient ton silence et ta voix
Et ce mélange d’ombre à l’été qui se fane
Que nous venons de boire au fond mourant des bois…
À peine je te quitte, une Jeanne
songée
Appuie un être tendre à la table où j’écris ;
Où mon cœur tout à coup se la forme allongée
Et mon labeur se trouble au sein de mes esprits.
Appuie un être tendre à la table où j’écris ;
Où mon cœur tout à coup se la forme allongée
Et mon labeur se trouble au sein de mes esprits.
Nos soucis, nos ennuis, nos
devoirs, nos ouvrages
Ne sont devant l’amour que du bonheur perdu
Ô baisers précieux, ô les caresses sages
Ô JEANNE, enchantement du travail suspendu.
Ne sont devant l’amour que du bonheur perdu
Ô baisers précieux, ô les caresses sages
Ô JEANNE, enchantement du travail suspendu.
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου