Τετάρτη 3 Αυγούστου 2011
ΑΛΦΡΕ ΖΑΡΡΥ!
ALFRED JARRY
MADRIGAL
Ma fille – ma, car vous êtes à tous,
Donc aucun d’eux ne fut valable maître,
Dormez enfin, et fermons la fenêtre :
La vie est close, et nous sommes chez nous.
C’est un peu haut, le monde s’y termine
Et l’absolu ne se peut plus nier ;
Il est si grand de venir le dernier
Puisque ce jour a lassé Messaline,
Vous voici seule et d’oreilles et d’yeux,
Tomber souvent désapprend de descendre.
Le bruit terrestre est loin, comme la cendre
Gît inconnue à l’encens bleu des dieux.
Tel le clapotis des carpes nourries
A Fontainebleau
A des voix meurtries
De baisers dans l’eau.
Comment s’unit la double destinée ?
Tant que je n’eus point pris votre trottoir
Vous étiez vierge et vous n’étiez point née,
Comme un passé se noie en un miroir.
La boue à peine a baisé la chaussure
De votre pied infinitésimal,
Et c’est d’avoir mordu dans tout le mal
Qui vous a fait une bouche si pure.
Το υλικό της ανάρτησης μάς το έστειλε η εικονιζόμενη φίλη του ιστολογίου κ. Adriana Volpe.
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