GEORGES BRASSENS
FERNANDE
Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma solitude
Aux accents de cette chanson
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
C'est une mâle ritournelle
Cette ancienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillance éternelle.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoire.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
A l'Étoile où j'étais venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymne national.
Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.
Η Lulu τόσο τέρας είναι;
ΑπάντησηΔιαγραφή@ locus solus: Για' δε ρωτάς τον Βέντεκιντ ή τον Μπεργκ; Εγώ πού να ξέρω;
ΑπάντησηΔιαγραφή